« Ce que nous appelons maladie est le stade terminal d’un désordre beaucoup plus profond et pour assurer un succès complet au traitement, il est évident qu’on ne saurait traiter la conséquence seule sans remonter à la cause fondamentale pour l’éliminer. »
Dr Edouard Bach
Pour cela, nous avons besoin de voir au delà de la croyance :
– qu’un être humain se résume à son corps qui lui, n’est rien de plus que l’assemblage d’organes réunit en système dont les éléments défectueux doivent être réparés, retirés ou remplacés,
– que la maladie est néfaste, qu’elle doit être supprimée le plus rapidement possible.
L’ÊTRE HUMAIN EST PLUS QUE SON CORPS PHYSIQUE. IL PENSE, RESSENT, AGIT.
Ainsi, ses pensées, ses sentiments et ses émotions interagissent par l’intermédiaire de son cerveau sur les cellules de son corps d’où l’importance de tenir compte de l’être dans sa globalité.
La maladie a un sens, une raison d’être. Elle ne survient jamais sans raison.
LE SENS DES MALADIES OU « MAL A DIT » QUE L’ON PEUT DONNER
Ca peut être une expression, une information, un renseignement… C’est la voix de l’inconscient. Elle peut vouloir exprimer divers ressentis tels que :
– j’ai mal,
– j’ai peur,
– je souffre,
– je me sens abandonné,
– je n’ai plus envie de vivre,
– je me sens envahi, non respecté,
– je mes sens impuissant,
– je trouve injuste, je rejette,
– je résiste,
– je me ferme,
– j’en ai trop ou pas assez,
– je n’ai plus de repère,
– j’ai besoin d’aide, de m’arrêter…
Tout ce qui nous perturbe, nous choque, toutes ces pensées négatives que nous ressassons jour après jour sans rien exprimer s’imprime inlassablement dans nos cellules.
Le sens des maladies peut également être une solution biologique nécessaire à la survie de l’être.
Lorsque nous ingérons un aliment toxique pour notre organisme, le cerveau réagit en commandant au corps des nausées, vomissements et /ou diarrhée pour éliminer le plus vite possible le poison ingéré.
Lorsqu’une personne bien qu’épuisée ne s’accorde pas de moment de repos, le cerveau, craignant pour sa survie va, là aussi, déclencher une maladie telle que la grippe qui va clouer la personne au lit l’obligeant à se reposer, par exemple.
Pour résumer, la maladie n’est pas néfaste et ne doit pas être supprimée le plus rapidement possible. Elle n’a pas non plus à être combattue mais plutôt à être entendue, comprise, accueillie.
Bien entendu, cette nouvelle façon d’appréhender la maladie ne doit pas nous amener à refuser les traitements allopathiques qui pourraient nous soulager.
Comprendre la maladie ne signifie la laisser évoluer.
Il est important de soulager les symptômes mais aussi d’en définir le sens pour une guérison totale et durable.
La maladie peut aussi être considérée comme une opportunité qui nous est donnée pour changer d’habitudes, de comportements destructeurs et aller vers de nouvelles prises de décisions favorables à notre bien être.
Pour vous aider dans votre démarche d’ouverture, d’écoute et d’accueil face à la maladie, voici quelques questions à vous poser afin de déterminer au mieux ce que ce mal vient vous dire.
1- Que représente la partie du corps affectée ?
2- Quels sont les symptômes éprouvés ?
3- Déterminer la date d’apparition des premiers symptômes,
4- Y a t’il eu un facteur physique ou psychique déstabilisant avant l’apparition des premiers symptômes ?
5- Qu’est-ce que cette maladie m’empêche de faire ?
6- Quels sont les bénéfices que je retire de cette maladie ?
7- Quels liens est ce que je peux faire entre cette maladie et la situation qui m’est pénible ?
8- Quelle serait la solution qui me permettrait de retrouver la paix ?
9- Quelles actions précises puis-je poser en ce sens ?
Cette analyse du malaise ressenti va permettre une prise de conscience immédiate du message que le corps nous envoie.
Vous allez découvrir à quoi vous sert cette maladie qui vous indispose, vous prend votre énergie, vous empêche de vivre normalement ou plus grave encore…
Il est pour moi aussi important d’écouter son corps que les personnes qui nous entourent. Notre corps est notre véhicule, il est donc essentiel de le garder en santé par une bonne hygiène de vie physique, mentale et spirituelle.
Si vous avez lu cet article jusqu’au bout, c’est qu’il vous a interpellé.
Je vous invite à laisser un commentaire, un témoignage afin d’initier ensemble un début de compréhension.