À la lecture de ce titre, vous vous dites certainement : « Espérer, comment « espérer » peut-il creuser notre propre tombe ? L’espoir ne fait-il pas en réalité vivre ? Que veut-on dire par l’espoir nous tue ? Est-il mal, voire dangereux d’espérer ? »

 

Continuez votre lecture, et vous découvrirez des réponses à toutes ces questions !

 

Espérer, voilà ce qui va vous mener à votre mort

Espérer, voilà ce qui nous tue ! Quand on espère, on compte sur quelqu’un, sur quelque chose, sur DIEU, sur la nature, etc.

 

On reste alors dans une attitude passive. On attend que les choses se réalisent. On attend qu’elles viennent à nous ; et c’est la raison pour laquelle elles ne viennent à nous que dans peu, très peu de cas.

 

On rêve de bâtir un empire commercial ; et on espère que les opportunités se présenteront à nous lorsque nous passerons nos journées à les visualiser.

 

On espère que les clients nous visiteront d’eux-mêmes. Alors, on ne fait rien ou pas grand-chose pour rentrer en contact avec eux.

 

 

On espère que telle personne nous aidera à trouver un emploi. Mais au final, cela ne vient pas.

 

Une femme/un homme nous plaît. On espère attirer son attention. Alors, on essaie timidement de se faire remarquer plutôt que d’aller au front.

 

On espère que le conjoint deviendra fidèle. Alors, on attend, on attend, on attend ; et le conjoint ne fait que devenir de plus en plus infidèle.

 

L’exemple parfait pour illustrer le piège que représente l’espoir, c’est celui de l’homme dont le bateau a échoué en pleine mer et qui, après avoir nagé jusqu’à une île déserte, se contente de scruter tous les jours l’horizon, espérant qu’un navire passe et le voie. Cela peut arriver. Rien n’est impossible. Mais avouez que les chances sont minces.

 

Tant que cet homme va entretenir cet espoir, il ne va pas faire grand-chose hormis se lever chaque jour pour scruter l’horizon et tenter de survivre en attendant. N’est-ce pas à cela que ressemblent de nombreuses vies dans ce monde ?
C’est ce qui a fait dire à W.S. Burroughs : « C’est l’espoir le vrai meurtrier. L’espoir est dangereuxL’espoir nous permet de rester assis sur le radeau en naufrage au lieu de chercher à réagir. Oubliez l’espoir ». 

 

Cesser d’espérer, voilà ce qui va vous mener vers la vie de vos rêves !

Tant que l’être humain continue à espérer, il bouge très peu. Car il compte sur quelqu’un ou sur quelque chose. Ce n’est que le jour où il cesse d’espérer en quelqu’un ou quelque chose qu’il commence par compter sur lui-même.

 

Ce n’est qu’à ce moment-là que cet être humain commence par réfléchir à ce qu’il pourrait faire dans sa situation. Il commence par se demander quelles sont ses propres forces, sur quoi il peut agir immédiatement afin de commencer par faire évoluer les choses.

 

Il devient alors pro-actif (la première habitude de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent) et sa vie commence alors par changer pour le mieux.

 

Très souvent, on a peur de ceci : « Si l’on perd espoir, ne va-t-on pas abandonner et se laisser « descendre » ? ».

 

Il y a souvent deux réactions à ce défi de la vie :

  • Il y a effectivement ceux qui abandonnent et se laissent couler. Ceux-là sont ceux qui se laissent aller au désespoir,

 

  • Et il y a ceux qui choisissent et décident de lutter, de se servir de leurs propres forces pour commencer par avancer.

 

Quelle que soit la réaction choisie, ce n’est certainement pas en continuant à espérer et à ne rien faire que les choses changeront à coup sûr en notre faveur. Cela peut arriver. Mais il y a peu de chances. Le navire peut passer. Mais il y a peu de chances.

 

L’espoir ne fait pas vivre. Il fait mourir ; et notre seule chance de ne pas mourir, c’est de nous rendre compte de notre situation, des forces dont nous disposons, de ce sur quoi nous pouvons immédiatement agir, puis de passer à l’action. C’est de prendre notre vie en mains plutôt que d’espérer que d’autres le fassent à notre place.

 

C’est tout cela qui a également poussé W.S. Burroughs à affirmer : « Notre seule chance est d’évaluer en toute honnêteté et en toute franchise la situation telle qu’elle est. Au lieu d’être assis là à espérer un échappatoire, peut-être devrions-nous reconnaître que prendre conscience de la vérité de notre situationmême si elle est déplaisante, est positif car c’est la première étape nécessaire aux vrais changements ».

 

Voilà, avez-vous des questions, des préoccupations sur le danger qu’il y a à espérer ? Si oui, merci de nous en faire part dans les commentaires ci-dessous !